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18 août 2018

RD Congo : Kabila prend de court les détracteurs de la politique comparée

LE FRANCOPHONEPLUS 18 AOUT 2018
Par Jean Bonsenge

images[5]La RD Congo n’est pas le Rwanda, ni le Congo Brazzaville, ni moins le Burundi où les chefs d’Etat ont brigué un troisième mandat après révision constitutionnelle. La RD Congo a pris l’option de marquer l’histoire de l’évolution de la démocratie dans les pays du sud, plus particulièrement en Afrique, parce qu’elle a compris ce que disait Henry Ward Beecher, dans les proverbes de Plymouth Pulpit : « La Constitution est la cuirasse de la défense d’une nation contre les passions des hommes, si vous la foulez aux pieds, la nation se précipitera dans une spirale des conflits, comme un guerrier qui s’engage à une guerre sans armure ». La Constitution de la RD Congo garde encore sa véracité juridique car elle vient de passer l’épreuve à laquelle elle a été soumise depuis 2016, suite à l’éventuelle candidature du Président Joseph Kabila à la présidentielle de 2018.   En désignant son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary à l’élection présidentielle via la FCC (Front commun pour le Congo) la plateforme politique dont le Chef de l’Etat, lui-même, en est l’autorité morale, le président congolais prend donc de court les détracteurs de la politique comparée, ceux qui pour eux suivre le mauvais exemple en lieu et place du bon, c’est la règle. Ces derniers avaient déjà planté le décor pour que la RD Congo bascule dans l’irrégularité et se replonge dans un cycle infernal des rivalités. Hormis, les supputations des uns et des autres sur l’acte posé par Joseph Kabila de ne pas se représenter, il faudrait plutôt saluer ici un acte de courage et de dépassement de soi. La communauté internationale dans son ensemble a félicité le retrait du Chef de l’Etat en fonctions, certains pays Africains ont fait de même, d’ailleurs, le président Sud-africain Cyril Ramaphosa a effectué une visite de travail au Congo-Kinshasa, pour exprimer à Mr Kabila ses félicités, suite à son acte de bravoure. Maintenant que la majorité au pouvoir a désigné son candidat à la présidentielle du 23 décembre, la balle est dans le camp de l’opposition, qui doit se consentir sur une candidature commune pour faire face au camp adverse. UDPS, UNC, MLC et Ensemble ont engagé les concertations à ce sujet, et les autres partis de l’opposition devraient en principe leur emboiter le pas. Faute de quoi, le FCC peut remporter le scrutin présidentiel avec ou sans machine à voter.

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