Candidate à la présidentielle du 23 décembre 2018, Marie-Josée Ifoku dit être sujette à des pressions de tout genre pour qu’elle désiste en faveur d’Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du Front commun pour le Congo (FCC).
Dans une déclaration faite le mardi 16 octobre dans un média privé émettant à Kinshasa, Marie-Josée Ifoku a indiqué qu’elle ne cédera pas à ce genre de pressions sur sa personne et qu'elle est prête à aller jusqu’au bout.
« Depuis que j’ai déposé ma candidature, je suis menacée. Chaque semaine qui passe, je reçois un émissaire me demandant d’appuyer la candidature d’Emmanuel Shadary à la présidentielle de 2018. Je ne le ferai pas. J’irai jusqu’au bout. Il y a quelques jours, des agents de l’Agence nationale de renseignements ont été commis à cette tâche. Ils ont fait pression sur moi. Ils m’accusent faussement d’utiliser le nom du chef de l’État pour trafic d’influence », a-t-elle lâché.
Et d’ajouter : « Au début, je n’avais pas voulu en parler car je me disais que je serai accusée de vouloir me mettre en lumière. Mais ce qui s’est passé au beach, le refus de me laisser voyager alors que je détenais, en bonne et due forme, une autorisation de sortie, a dépassé les bornes. Si ça se passe comme ça à Kinshasa la capitale, comment vais-je battre campagne en provinces le moment venu ? », s'est-elle interrogée.
Rappelons que le mardi 16 octobre, Marie-Josée Ifoku a été interdite de sortir du pays par les services d’immigration alors qu’elle voulait se rendre au Congo-Brazzaville.
MEDIA CONGO PRESS / mediacongo.net